Nous allons, par exemple, voir ensemble, comment deux huiles essentielles portant le même nom « thym » possèdent deux chémotypes (race chimique) différentes (Thujanol et Thymol).
Elles peuvent donc avoir des effets thérapeutiques et secondaires très différents. Le premier, très sûr à l’emploi est presque dépourvu d’effets secondaires, le second, hépatho-toxique et dermo-caustique, est à utiliser avec prudence. Il en est de même pour la grande famille des lavandes ou des menthes.
Nous allons aussi aborder leur modalités d’usage, les façons les plus efficaces et les plus appropriées afin de les utiliser convenablement et en toute sécurité. Si l’approche de la médecine chinoise a un angle de vision qui lui est
propre, elle n’est guère antagoniste. Il suit les théories fondamentales de la médecine chinoise et son mode de pensée et d’analyse.
Ainsi chaque huile essentielle a sa propre saveur, nature et tropisme. C’est ainsi que par exemple une huile essentielle comme la cannelle de Ceylan, hautement bactéricide du point de vue biochimique, se considère comme une huile
essentielle à la saveur piquante et la nature chaude pour traiter les atteintes par le vent froid.
Et enfin, nous pourrons aussi « sentir » les huiles essentielles avec le coeur et l’introduire dans les pratiques comme la méditation ou le Qi gong.
L’aromathérapie holistique exige en outre d’avantage de sensibilité et de créativité que l’analyse purement intellectuelle sur les composants chimiques.